À quelques jours de la Convention extraordinaire du MRC, prévue le 29 novembre 2025 à Odza, une analyse interne fait trembler les lignes et réanime un débat que beaucoup pensaient clos : Maurice Kamto peut-il réellement être candidat à la Présidence Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ?
La réponse qui circule désormais, argumentée, documentée et juridiquement assumée, surprend autant qu’elle secoue : les textes du MRC rendent cette candidature IMPOSSIBLE.
Une position portée par Okala Ebodé Joseph Thierry, Membre Fondateur et Secrétaire National à la Réforme et à la Modernisation de l’État. Dans une note structurée, l’homme lève le voile sur un point que plusieurs cadres hésitaient à évoquer publiquement.

Trois ans de militantisme : la règle qui change tout
Selon l’article 29 des Statuts du MRC, tout candidat à un poste électif doit justifier de trois années continues d’ancienneté militante, à jour de cotisations.
Or, un élément bouleverse le calcul : La démission de Maurice Kamto du parti, officiellement actée le 25 juin 2025.
Cette démission, conformément à l’article 19 alinéa 2, entraîne la perte immédiate de la qualité de membre. Autrement dit : une réadhésion éventuelle redémarrerait l’ancienneté militante à zéro.
Avec une Convention fixée à novembre 2025, le délai légal de trois ans devient INATTEIGNABLE.

Le statut de “Membre Fondateur” : un titre moral, pas un passe-droit
L’analyse rappelle également que la mention «Membre Fondateur» doit être appuyée par un document officiel déposé au MINAT.
Or, pour Maurice Kamto, aucune preuve formelle n’a été enregistrée.
Sans reconnaissance administrative, le statut spécial disparaît… et les textes reprennent leur pleine force.

Une Convention qui élit… mais qui ne réintègre pas
Autre rappel majeur :
- La Convention ÉLIT.
- Elle n’annule pas les démissions.
- Elle ne recrée pas des droits perdus.
- Elle ne peut pas produire d’effets rétroactifs.
Modifier les textes la veille pour valider une candidature le lendemain serait non seulement irrégulier, mais surtout attaquable juridiquement.

Place à une bataille d’interprétation et d’avenir
Au-delà des articles cités, cette sortie met le MRC face à une réalité stratégique : Le parti doit arbitrer entre respect strict des textes et poids symbolique de ses figures historiques.
Dans une période où chaque décision engage l’avenir du parti, cette clarification ne passera pas inaperçue. Elle pourrait même redessiner le paysage interne avant la Convention, en réorientant les attentes, les ambitions et les alliances.

En attendant… le droit dit une chose : la candidature de Maurice Kamto, aujourd’hui, n’est pas juridiquement possible.
Reste à savoir si le parti choisira de suivre la lettre… ou l’esprit.

















Posié-Monthé A-B
November 19, 2025Bel article. Argumenté suffisamment. Impartial.
Cependant, une question persiste : qui vous a dit que la convention c’était pour remettre kAMTO à la tête du MRC ?