Dans un hémicycle empreint de solennité, le Président Paul Biya, réélu à la magistrature suprême, a prêté serment ce 6 novembre 2025 devant la représentation nationale. C’est avec gravité, émotion et engagement qu’il a prononcé la mythique phrase : «I do so swear !», scellant ainsi un nouveau pacte de confiance avec le peuple camerounais.
Le Chef de l’État a d’abord exprimé sa profonde gratitude à la Nation pour cette confiance renouvelée, promettant de ne ménager aucun effort pour en demeurer digne. Conscient des défis économiques, sécuritaires et sociaux qui jalonnent la marche du pays, Paul Biya s’est voulu à la fois lucide et rassembleur.
«Je mesure la profondeur des frustrations, l’ampleur des attentes. Je mesure l’importance des responsabilités qui vont être celles du Président de la République.», a-t-il déclaré, dans un ton empreint d’humilité et de fermeté.
Un message d’unité et de réconciliation nationale
Le Président Biya a tendu la main à tous les Camerounais, y compris ceux de la diaspora, les invitant à tourner la page des querelles post-électorales et à bâtir ensemble l’avenir. «L’heure est désormais au rassemblement», a-t-il martelé, dénonçant au passage les discours de haine et les divisions entretenues sur les réseaux sociaux.
Ce nouvel appel à l’union sacrée sonne comme un rappel : le Cameroun appartient à tous. Et selon le Chef de l’État, c’est uniquement dans la paix et la concorde que la nation pourra relever les défis de la modernité.
Jeunesse et femmes au cœur du nouveau septennat
Paul Biya a réaffirmé sa détermination à placer les jeunes et les femmes au centre de son action. Il a promis de renforcer leur protection, leur autonomie et leur participation à la vie nationale. Des efforts accrus seront également déployés pour la reconstruction des zones affectées par les crises, avec la collaboration des chefs traditionnels et des forces vives locales.
Dans un ton ferme, le Président a mis en garde les groupes armés qui persistent dans la violence, tout en réitérant son appel à la réinsertion et au dialogue.
Élections apaisées, démocratie consolidée
Saluant la maturité du peuple camerounais, le Président Biya a estimé que le récent scrutin du 12 octobre a été un modèle de démocratie responsable. Il a félicité ELECAM pour la bonne organisation du vote et rendu hommage aux forces de défense et de sécurité, garantes de la stabilité du pays face aux violences post-électorales.
«Le Cameroun n’a pas besoin d’une crise post-électorale dont les conséquences pourraient être dramatiques, comme cela s’est vu sous d’autres cieux.», a-t-il assuré, sous les applaudissements de l’Assemblée.
Un serment, un cap, une promesse
Ce discours de prestation de serment, à la fois apaisant et déterminé, marque le début d’un nouveau chapitre pour la République. Entre appel au rassemblement, engagement pour la paix et promesse de progrès, Paul Biya invite chaque Camerounais à devenir acteur de l’avenir commun.
Dans la symbolique de ce 6 novembre, c’est tout un peuple qui, à travers son serment, réaffirme sa foi en un Cameroun de paix, de justice et de prospérité partagée.
Vive la République, vive le Cameroun.
